Thérapie de la phobie
Thérapie de la phobie
Vous êtes paniqué à l’idée de voir un serpent, une araignée ? Vous avez une peur bleue de prendre l’avion ? Les ascenseurs, les parkings, passez sous un pont … sont autant de facteurs qui peuvent générer des phobies. Souvent, ces peurs irraisonnées gâchent la vie de ceux qui en souffrent.
Comment différencier la simple peur d’une phobie ?
On a tous peur de quelque chose. La peur est une réaction naturelle devant un danger. Elle est même essentielle à la survie, elle nous permet de fuir lorsque survient une menace, comme un incendie.
La phobie, quant à elle, est une crainte intense, irraisonnée et incontrôlable. Elle entraîne de l’anxiété et de la souffrance et nuit à notre fonctionnement. Les personnes souffrant de phobies considèrent généralement elles-mêmes ces réactions exagérées.
Les phobies étant incontrôlables, elles provoquent souvent des modifications du comportement au moment de la confrontation avec une anxiété ou une peur intense.
Quelles sont les causes des phobies ?
L’origine des phobies peut être très variable. Souvent, elles proviennent d’événements traumatisants venant de l’enfance ou de l’adolescence ou des situations de peur intense qui n’ont pu être dépassées. Les craintes peuvent également s’être installées progressivement avec des causes multiples qu’il est parfois difficile à déterminer.
Un traitement progressif
Dans le cas d’une peur des souris par exemple, le thérapeute va commencer par travailler avec la présentation de l’image de l’animal en question : comment le patient l’imagine-t-il ?
Le travail s’effectuera par étape afin de ne pas brusquer les choses. Le thérapeute va aider le patient à accepter l’animal. Des techniques de contrôle de l’anxiété pourront venir renforcer ce travail.
En ce qui concerne l’agoraphobie, les psychothérapies comportementales peuvent être d’un grand secours. Dans le cas des phobies sociales, le traitement s’effectuera plus souvent par le biais de thérapies cognitives. Cela aide à travailler sur la manière dont le patient se perçoit et dont il perçoit les autres. Il faut toujours que les choses se fassent de façon progressive sous peine de renforcer les craintes au lieu de les soigner.